Auteur de très nombreux ouvrages à caractères historique ainsi que de l'Année de la science et des dictionnaires « des nationalités », « des découvertes » et « des personnages », Roger Caratini mobilise son exceptionnelle érudition pour se pencher sur l'Egypte ancienne et la manière contemporaine d'en effectuer une consommation de masse.

L'Égypte ancienne fait rêver et vendre. Depuis deux siècles, l'Occident en général et les Français en particulier sont fascinés et brodent sans fin sur le mystère des pyramides et les connaissances perdues que ce peuple aurait naguère possédées.
Isolée par les déserts et la Méditerranée, la vallée du Nil n'a connu, durant les deux mille ans de règne des pharaons, ni épopée guerrière ni civilisation flamboyante. Seule est réelle l'édification d'un nombre impressionnant de temples et complexes funéraires. Tout le reste n'est qu'imposture.
En se fondant sur les travaux et les sources des véritables égyptologues, Roger Caratim, authentique encyclopédiste contemporain, fait voler en éclats mythes et légendes du mirage des hiéroglyphes aux fables des mathématiques ou de la médecine égyptiennes et de la prétendue grandeur des pharaons.
Voici enfin révélée l'authentique réalité historique dissimulée derrière le décor touristico-romanesque.
Éditeur : Albin Michel (4 janvier 2002)
Langue : : Anglais, Français
Broché : 272 pages
ISBN-10 : 222613073X
ISBN-13 : 978-2226130730
Poids de l'article : 400 g
Dimensions : 14.5 x 2.2 x 22.5 cm
Meilleures évaluations de France
Salvator V.
Livre à contre-courant de la pensée vulgarisatrice
Commenté en France le 20 juin 2015
Alors que mon évaluation aurait été de 4 étoiles à cause des quelques erreurs historiques que le livre contient, je lui ajoute un cinquième étoile pour compenser les évaluations exagérément négatives.
L'essentiel de ce livre est de démontrer que l'accessibilité et les conditions météorologues qui ont permis la préservation des restes archéologiques par rapport à d'autres civilisations au moins aussi brillantes ont contribué à exagérer de manière importante les apports scientifiques, philosophiques, architecturales, etc. de cette civilisation dans la littérature vulgarisée.
Ce livre en fait la démonstration de manière convaincante même pour une personne comme moi qui s'est plongée dans la lecture abondante sur l'égyptologie et qui s'en est trouvé passionnée. Cependant cette passion ne devrait pas nous faire perdre raison et ce libre est bénéfique pour les esprits dont le scepticisme rationnel en accepte la démonstration.
miz
Et l'art dans tout cela !
Commenté en France le 23 octobre 2005
Ce livre ne prends en compte que certain aspect de la civilisation egyptienne dans l'unique but de la rendre inférieur a d'autres sur ces plans particulier, c'est une démarche éminemment discutable forcément ; il semble que l'auteur soit tres sensible au probleme guerriers , militaires etc... Mais il oublie que ce qui fascine avant tout dans l'egyptologie c'est avant tout l'ART egyptien qui nous a légué des oeuvres parmi les plus belles et les plus purs de l'histoire humaine. J'invite l'auteur à travailler sa sensibilité artistisque en flanant dans les galleries du Louvre et du British muséum et prendre le temps d'apprecie ce qui s'offre à ses yeux, il pourra ainsi comprendre ces compenporains et également ses errances.
Serval
Pamphlet fumeux d'un vulgarisateur jaloux...
Commenté en France le 18 avril 2009
Si l'égyptomanie est une imposture littéraire et touristique, ce que personne ne nie, Caratini est lui-même assez mal placé pour s'en faire le pourfendeur, lui qui à ses heures perdues, écrit sur Rome des romans médiocres qui tiennent plus du scénario de série télé américaine que du travail d'historien sérieux. Cet esprit d'à peu près qui est sa marque caractéristique, se retrouve d'ailleurs dans ce livre qui n'apporte aucun argument problant à sa thèse. Par un tour de passe-passe assez fumeux il saute du mépris de l'égyptomanie à celui de l'Egypte des pharaons et prétend nous présenter cette belle civilisation comme une culture de primitifs incapables de pensée abstraite, gouvernés par des roitelets inconsistants. Ce qu'aucun intellectuel sérieux, antique ou moderne, n'oserait affirmer tellement c'est ridicule. C'est peu convaincant et cela sent plutôt le règlement de comptes entre romanciers vulgarisateurs tout aussi peu talentueux l'un que l'autre, j'ai nommé Caratini et Christian Jacq. Ce dernier ayant au moins l'avantage de savoir vendre ses chimères...
eric 59250
seul contre tous.
Commenté en France le 22 novembre 2003
La véritable imposture à dénoncer, c'est ce livre lui-même.
La vision étroite et bornée de son auteur ne fait que refléter son ignorance quant au sujet étudiée.
Pourquoi l'Egypte nous fascine disait l'un. C'est très simple.
L'Egypte, contrairement à ce que beaucoup pense savoir, à mis sur pied la base de notre civilisation.
Elle inventa la démocratie (bien avant les grecs), mais aussi le respect de la femme à une époque encore sombre et barbare.
Eh oui ! dotée d'une administration complexe, elle mit au point une politique riche et hiérarchisée.
Elle inventa une religion complexe et très riche sur le plan spirituel.
Elle était une grande civilisation à tous points de vue.
L'auteur de ce livre ne fait preuve que d'inexactitudes historiques pitoyables !
S'est-il un jour rendu sur place pour affirmer ce qu'il affirme ?
L'Egypte est grandiose et ne cesse de nous révéler la magnificence de ce qu'elle reprentait jadis.
Je ne vois dans cet ouvrage qu'une éloge à la bétise et à l'obscurantisme intellectuel.
Houlécorn
Où est la véritable imposture
Commenté en France le 23 octobre 2006
Partant d'un principe intéressant (dénoncer l'égyptomanie de masse en rétablissant la vérité sur l'Egypte pharaonique mise à mal dans les ouvrages de vulgarisation), le résultat est des plus décevants. Passons sur les erreurs qui jalonnent le livre (Hatchepsout n'est pas la mère de Thoutmosis III, la notion d'esclavage n'existe absolument pas en Egypte ancienne), le titre du livre aurait du être "Les summériens ont tout inventé, les égyptiens leurs ont tout piqué"... Dire que l'Egypte pharaonique est une civilisation aux limites du "primitif" et qu'en 20 siècles rien d'important ne s'est produit n'est-ce pas la véritable imposture ?

L'Égypte ancienne fait rêver et vendre. Depuis deux siècles, l'Occident en général et les Français en particulier sont fascinés et brodent sans fin sur le mystère des pyramides et les connaissances perdues que ce peuple aurait naguère possédées.
Isolée par les déserts et la Méditerranée, la vallée du Nil n'a connu, durant les deux mille ans de règne des pharaons, ni épopée guerrière ni civilisation flamboyante. Seule est réelle l'édification d'un nombre impressionnant de temples et complexes funéraires. Tout le reste n'est qu'imposture.
En se fondant sur les travaux et les sources des véritables égyptologues, Roger Caratim, authentique encyclopédiste contemporain, fait voler en éclats mythes et légendes du mirage des hiéroglyphes aux fables des mathématiques ou de la médecine égyptiennes et de la prétendue grandeur des pharaons.
Voici enfin révélée l'authentique réalité historique dissimulée derrière le décor touristico-romanesque.
Éditeur : Albin Michel (4 janvier 2002)
Langue : : Anglais, Français
Broché : 272 pages
ISBN-10 : 222613073X
ISBN-13 : 978-2226130730
Poids de l'article : 400 g
Dimensions : 14.5 x 2.2 x 22.5 cm
Meilleures évaluations de France
Salvator V.
Livre à contre-courant de la pensée vulgarisatrice
Commenté en France le 20 juin 2015
Alors que mon évaluation aurait été de 4 étoiles à cause des quelques erreurs historiques que le livre contient, je lui ajoute un cinquième étoile pour compenser les évaluations exagérément négatives.
L'essentiel de ce livre est de démontrer que l'accessibilité et les conditions météorologues qui ont permis la préservation des restes archéologiques par rapport à d'autres civilisations au moins aussi brillantes ont contribué à exagérer de manière importante les apports scientifiques, philosophiques, architecturales, etc. de cette civilisation dans la littérature vulgarisée.
Ce livre en fait la démonstration de manière convaincante même pour une personne comme moi qui s'est plongée dans la lecture abondante sur l'égyptologie et qui s'en est trouvé passionnée. Cependant cette passion ne devrait pas nous faire perdre raison et ce libre est bénéfique pour les esprits dont le scepticisme rationnel en accepte la démonstration.
miz
Et l'art dans tout cela !
Commenté en France le 23 octobre 2005
Ce livre ne prends en compte que certain aspect de la civilisation egyptienne dans l'unique but de la rendre inférieur a d'autres sur ces plans particulier, c'est une démarche éminemment discutable forcément ; il semble que l'auteur soit tres sensible au probleme guerriers , militaires etc... Mais il oublie que ce qui fascine avant tout dans l'egyptologie c'est avant tout l'ART egyptien qui nous a légué des oeuvres parmi les plus belles et les plus purs de l'histoire humaine. J'invite l'auteur à travailler sa sensibilité artistisque en flanant dans les galleries du Louvre et du British muséum et prendre le temps d'apprecie ce qui s'offre à ses yeux, il pourra ainsi comprendre ces compenporains et également ses errances.
Serval
Pamphlet fumeux d'un vulgarisateur jaloux...
Commenté en France le 18 avril 2009
Si l'égyptomanie est une imposture littéraire et touristique, ce que personne ne nie, Caratini est lui-même assez mal placé pour s'en faire le pourfendeur, lui qui à ses heures perdues, écrit sur Rome des romans médiocres qui tiennent plus du scénario de série télé américaine que du travail d'historien sérieux. Cet esprit d'à peu près qui est sa marque caractéristique, se retrouve d'ailleurs dans ce livre qui n'apporte aucun argument problant à sa thèse. Par un tour de passe-passe assez fumeux il saute du mépris de l'égyptomanie à celui de l'Egypte des pharaons et prétend nous présenter cette belle civilisation comme une culture de primitifs incapables de pensée abstraite, gouvernés par des roitelets inconsistants. Ce qu'aucun intellectuel sérieux, antique ou moderne, n'oserait affirmer tellement c'est ridicule. C'est peu convaincant et cela sent plutôt le règlement de comptes entre romanciers vulgarisateurs tout aussi peu talentueux l'un que l'autre, j'ai nommé Caratini et Christian Jacq. Ce dernier ayant au moins l'avantage de savoir vendre ses chimères...
eric 59250
seul contre tous.
Commenté en France le 22 novembre 2003
La véritable imposture à dénoncer, c'est ce livre lui-même.
La vision étroite et bornée de son auteur ne fait que refléter son ignorance quant au sujet étudiée.
Pourquoi l'Egypte nous fascine disait l'un. C'est très simple.
L'Egypte, contrairement à ce que beaucoup pense savoir, à mis sur pied la base de notre civilisation.
Elle inventa la démocratie (bien avant les grecs), mais aussi le respect de la femme à une époque encore sombre et barbare.
Eh oui ! dotée d'une administration complexe, elle mit au point une politique riche et hiérarchisée.
Elle inventa une religion complexe et très riche sur le plan spirituel.
Elle était une grande civilisation à tous points de vue.
L'auteur de ce livre ne fait preuve que d'inexactitudes historiques pitoyables !
S'est-il un jour rendu sur place pour affirmer ce qu'il affirme ?
L'Egypte est grandiose et ne cesse de nous révéler la magnificence de ce qu'elle reprentait jadis.
Je ne vois dans cet ouvrage qu'une éloge à la bétise et à l'obscurantisme intellectuel.
Houlécorn
Où est la véritable imposture
Commenté en France le 23 octobre 2006
Partant d'un principe intéressant (dénoncer l'égyptomanie de masse en rétablissant la vérité sur l'Egypte pharaonique mise à mal dans les ouvrages de vulgarisation), le résultat est des plus décevants. Passons sur les erreurs qui jalonnent le livre (Hatchepsout n'est pas la mère de Thoutmosis III, la notion d'esclavage n'existe absolument pas en Egypte ancienne), le titre du livre aurait du être "Les summériens ont tout inventé, les égyptiens leurs ont tout piqué"... Dire que l'Egypte pharaonique est une civilisation aux limites du "primitif" et qu'en 20 siècles rien d'important ne s'est produit n'est-ce pas la véritable imposture ?