Bernard Coquet, ancien élève de l'ENA, a fait une grande partie de sa carrière dans le corps préfectoral, avec plusieurs périodes aux ministères des Affaires étrangères, des Universités et de l'Aménagement du territoire. Sous-préfet de Cholet dans les années 1980, il a constaté combien le souvenir des guerres de Vendée restait encore vivant dans l'arrondissement, c½ur de la Vendée militaire, pays de Cathelineau, de Stofflet et de La Rochejacquelein. Préfet des Deux-Sèvres, il a décrit l'épisode de la bande de Sortant comme exemple d'un mode d'insurrection ancré dans le terroir et des difficultés de commandement et d'action que le pouvoir central rencontre lors de graves crises de maintien de l'ordre.
Extrait de la préface de Jean Tulard, de l'Institut :
Le titre de ce livre, Le dernier des Chouans, renvoie à Les Aventures du dernier Abencérage de Chateaubriand publié en 1826, et au Dernier des Mohicans de Fenimore Cooper, paru la même année. La fin d'un peuple héroïque, l'ultime combat, le dernier héros. Le titre est aussi un hommage aux Chouans de Balzac.
Sans doute serait-il plus exact à propos de Louis-Stanislas Sortant, le personnage de cette histoire, de dire «le dernier Vendéen», la chouannerie proprement dite se limitant à un rectangle contenu entre Saint-Brieuc à l'ouest et Le Mans à l'est. Or c'est surtout dans les Mauges que Sortant a combattu. Mais qu'importe. Chouans ou Vendéens, le combat est le même.
L'Ouest a connu quatre grands soulèvements. Il y eut d'abord celui de mars 1793 lorsque toute la Vendée s'embrase au nom du roi martyr et de la religion opprimée. Les désastres du Mans puis de Savenay en décembre 1793 mettent fin à cette première insurrection. Une répression suit, véritable «populicide» comme on dit alors. L'expédition de Quiberon réveille l'ouest de la France malgré la pacification réussie par Hoche. En juin 1795, Vendéens et Chouans reprennent les armes à l'appel de Charette et à l'annonce d'un débarquement d'émigrés à Carnac, près de Quiberon. C'est un nouveau désastre. Les chefs du mouvement, Stofflet puis Charrette, seront fusillés.
Éditeur : Editions Ophrys (3 septembre 2007)
Langue : Français
Broché : 170 pages
ISBN-10 : 2708011510
ISBN-13 : 978-2708011519
Poids de l'article : 259 g
Dimensions : 15 x 1 x 22 cm

Le titre de ce livre, Le dernier des Chouans, renvoie à Les Aventures du dernier Abencérage de Chateaubriand publié en 1826, et au Dernier des Mohicans de Fenimore Cooper, paru la même année. La fin d'un peuple héroïque, l'ultime combat, le dernier héros. Le titre est aussi un hommage aux Chouans de Balzac.
Sans doute serait-il plus exact à propos de Louis-Stanislas Sortant, le personnage de cette histoire, de dire «le dernier Vendéen», la chouannerie proprement dite se limitant à un rectangle contenu entre Saint-Brieuc à l'ouest et Le Mans à l'est. Or c'est surtout dans les Mauges que Sortant a combattu. Mais qu'importe. Chouans ou Vendéens, le combat est le même.
L'Ouest a connu quatre grands soulèvements. Il y eut d'abord celui de mars 1793 lorsque toute la Vendée s'embrase au nom du roi martyr et de la religion opprimée. Les désastres du Mans puis de Savenay en décembre 1793 mettent fin à cette première insurrection. Une répression suit, véritable «populicide» comme on dit alors. L'expédition de Quiberon réveille l'ouest de la France malgré la pacification réussie par Hoche. En juin 1795, Vendéens et Chouans reprennent les armes à l'appel de Charette et à l'annonce d'un débarquement d'émigrés à Carnac, près de Quiberon. C'est un nouveau désastre. Les chefs du mouvement, Stofflet puis Charrette, seront fusillés.
Éditeur : Editions Ophrys (3 septembre 2007)
Langue : Français
Broché : 170 pages
ISBN-10 : 2708011510
ISBN-13 : 978-2708011519
Poids de l'article : 259 g
Dimensions : 15 x 1 x 22 cm